La pratique du steeldrum est née à Trinidad, sur cette île située à quelques kilomètres du Venezuela, anciennement colonie espagnole dirigée surtout par des français.

Dès la fin du XIXème siècle, on tape sur du bambou et non plus sur les tambours en peau. L'évolution de l'instrument se fait progressivement en fonction des objets récupérés. Au milieu du XXème siècle, les sons métalliques s'imposent.
Des Afro-antillais des quartiers pauvres de Port of Spain, la capitale de l'île, expérimentent des formes musicales à partir des bidons, dans un pays dont la principale ressource est le pétrole.
On dit de Winston Spree Simon qu'il est le promoteur du steeldrum sous sa forme achevée.
La légende du steeldrum (expliquée par Daniel Verba, auteur de Trinidad, Carnaval, Steelbands, Calypso)

A la fin de la seconde guerre mondiale, les steeldrums retentissent à l'occasion de la victoire et l'instrument gagne ses titres de noblesse.
L'instrument devient symbole de Trinidad et de l'unité culturelle du pays.